Re: Quand les éléments s'en mêlent...

par rochegarde Jeu 30 Aoû - 0:46

Spoiler:

par **Le Croupier** Lun 18 Fév - 19:56

Grandson se comportait comme le maître des lieux. Il faut dire que c’était la belle vie pour le bon homme. Personne depuis la cérémonie de vassalité n’était passé au domaine… alors… plus le temps passait plus il se disait que lorsque les maîtres reviendraient moins ils s’apercevraient que certaines des femmes avaient été engrossées. Elles étaient déjà au nombre de trois deux enfants étaient déjà nés, et la troisième était presque a terme. Mais la était le cadet des soucis de Grandson.

Quand il ne veillait pas sur les femmes, c’était faire le tour du domaine qui l’occupait. Notamment que quelques vagabonds ne viennent pas braconner sur les terres. Plusieurs fois il avait chassé quelques hères sans le sous. Aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle. Il avait presque surpris une petite famille qui avait fait un feu dans le bois et avait voulu se nourrir d’un lapin attrapé au collet. Ils avaient juste eu le temps d’éteindre le feu et de s’enfuir a toutes jambes, laissant sur place leur pitance.

Il avait rapidement vérifié qu’il ne restait aucune flamme et prit le lapin tout juste cuit dont déjà il se délectait en mordant a pleine dent dans la chair dorée et fumante. Un coup d’œil rapide dans le ciel dégagé. C’était une belle journée annonciatrice du printemps, pas un seul jour de pluie depuis quelques semaines et il paraissait évident que la floraison allait être précoce. L’homme rentrait d’un pas rapide au domaine, allant se réchauffer dans la pièce commune aux gens de service. Non vraiment il ne se plaignait pas de son sort. Il se trouvait plutôt bien lotis pour un ancien soldat.

par **Le Croupier** Mar 19 Fév - 19:00

Mais revenons à ce charmant petit bois où le gibier ne manque pas. Où l’on peut entendre le coucou chanter, où l’on peut sentir le parfum de la violette quand la nature reverdit. Curieusement, le bois paraissait plus silencieux qu’a l’ordinaire comme si les habitants de ces lieux attendaient quelque chose. Une chasse seigneuriale pouvait provoquer ce silence. Celui des bêtes qui vont être traquées et que leur sixième sens avertis d’un danger.. Mais là nulle chasse.

Il faut s’approcher de l’endroit occupé quelques minutes avant par la famille puis par Grandson, pour comprendre. Là, au cœur du foyer…encore un peu plus près là, sous les cendres. Juste une toute petite braise que le souffle taquin d’une brise légère vient ranimer. Là voilà qui prend un peu de vigueur, se transforme en flammèche avide de nourriture… elle vient lécher quelques feuilles mortes, se redresse d’un coup sautille et se multiplie pour caresser le bois qui noircit, puis s’enflamme. De plus en plus attisées par la brise, elle prend de l’ampleur, grossit tourne d’un coté et attrape un bout de bois et s’y enroulant. Le feu alors change de teinte, d’une petite couleur rougeâtre, il revêt un habit orangé grignotant pour le moment le bois de Sornac.

par **Le Croupier** Mer 20 Fév - 20:46

Grignoter n'est plus suffisant pour ce feu gourmand d'autre marchandises, le bois mort ne suffit plus a son appétit vorace. Il vient maintenant caresser les troncs tendres et les engloutis comme un fétu de paille.. quel délice!! les flamme tournoient et grandissent faisant monter la température de quelques degré au cœur de ce si joli bois.

Les animaux, qui étaient attentifs au danger, commencent a fuir ce qui risque de devenir un immense brasier d'ici quelques heures. La fumée apparaît en petite volute blanche d'abord puis grise.. et si de bonne gens regardaient au loin ou encore si quelques badauds approchaient ils pourraient donner l'alerte.. mais a qui ...aux proprietaires ?? aux vassaux ? a quelques habitants qui connaissent le domaine??

par **Le Croupier** Mar 26 Fév - 12:45

C'est à ce moment là, que les premiers cris résonnent dans la belle demeure, une des femme qui partait battre le linge a vu la fumée dans le bois. et le vent soufflant c'est tout le bois qui s'embrase. Le feu s'approchant dangereusement de la demeure.

Grandson qui confortablement installé dans la salle commune a jouir d'une vue magnifique sur les femmes occupées au tache quotidienne du domaine, sort d'un coup de sa torpeur. Il ne peut que constater l'horreur de la situation. Ils étaient trop peu nombreux en cette saison pour pouvoir éteindre eux même l'incendie.. ils devaient fuir ou périr.. Grandson n'était pas un homme lâche. Il avait connu des campagne militaire.. connu aussi les mise à sac de village ou les pauvre habitants se retrouvaient prisonniers du brasier et violenté.. Le voilà lui et ses pairs dans une situation similaire. De l'aide il fallait de l'aide.. avant que tout la maison prenne feu et que tout le domaine soit perdu.

Il donna des ordres aux gens pour qu'il rassemblent rapidement deux , trois affaires et quittent les lieux du moins les plus jeunes. Puis il courut au pigeonnier avec des messages qu'il avait tant bien que mal écrit car Grandson savait tout juste lire et écrire. Pour ceux qui sont un peu curieux.. je peux vous livrer la teneur.

a laide ! le feu brule tou !! ché le saigneur de sornac

Les pigeons s'étaient aussitôt envolés vers les destinations qui leur étaient les plus familières, Grandson quant a lui pris plusieurs seau avec les quelques personnes qui étaient encore là.. humidifant les abords du de la demeure pour retarder les flammes en espérant que les secours arriveraient.

par **erbigaël** Mar 26 Fév - 22:46

Erbigaël reçut le pigeon presque en pleine figure alors qu'elle courait derrière un voleur de pommes. Elle arrêtait sa course et lut le message du malheureux messager.

a laide ! le feu brule tou !! ché le saigneur de sornac

Et zut!!!!!

Elle tourna les talons et récupéra Boulasse au poste de police. La mûle, toujours aussi récalcitrante, la suivit et se laissa atteler. Elle hurla un rappel immédiat des maréchaux afin qu'ils l'aidassent à mettre des tonneaux dans la charrette. Le temps jouait contre elle, il fallait portant qu'elle se dépêche.

Allez plus vite. Quand le chateau aura entièrement brûlé, ce ne sera plus la peine de se dépêcher!!!

A peine le dernier tonneau attaché, Erbi partit comme une tornade dans un fracas de bruit de roues crissant sur les pierres de la rue. Elle incita sa mûle à aller plus vite, encore vite.

Quand elle arriva au domaine, elle vit le bois brûler mais le chateau était encore indemne. Elle se rapprocha d'un groupe d'hommes et de femmes qui tentait de protéger le chateau.

Bonjour, j'ai des tonneaux d'eau.

Erbi sauta de la charrette et chercha en quoi elle serait le plus utile.

par **Le Croupier** Mer 27 Fév - 12:27

Grandson lâcha le seau qu'il venait de vider pour accueillir Erbigael soulagé qu'elle ait pu passer mais inquiet de ne voir guère plus de renfort. Le visage en sueur, des gouttes roulant le long de son visage mal rasé, qu'il essuya rapidement avec le dos de sa main en se présentant a la dame.
Ils étaient trop peu et le vent était tournant. une charrette de tonneaux mais point d'homme supplémentaire.. Il allait encore falloir charrier des quantités monumental d'eau. L'homme qui avait conscience du statut de la dame, un vassal dans son petit crane cela signifiait que celui si pouvait ordonner. M^me si en la circonstance il faillait tous travailler conjointement.

- Sans vouloir vous commander.; il faudrait ben plus d'eau. et des hommes.... on peut vider l'tonneaux mais l'feu est en train d'attaquer par l'ouest.. et si personne s'en occupe la d'meure va brûler.

Un regard autour de lui montre en tout est pour tout un dizaine de personne faisant une chaîne pour passer les seaux d'eau. Il ne pouvaient être en tout lieu a la fois. Toutefois, ils prirent les tonneaux les roulèrent et les vidèrent en plusieurs endroits. Ils s'en dégagea aussitôt un nuage de vapeur d'eau.

par bestbuff Mer 27 Fév - 13:52

Bess qui était en train de traverser la caserne pour se rendre au bureau de la Comtesse failli terminer sa route sur le derrière en recevant un parchemin sur le bout du nez..... marmonnant et pestant sur l'incompétant, elle ouvrit le dit parchemin le parcourru...une fois..... une deuxième fois en fronçant les sourcils....une troisième fois encore en comprenant enfin de quoi il s'agissait.

Tournant les talons vers les écuries de la caserne, elle fit seller Bouchon non sans hurler aux oreilles du palefrenier comme quoi "triple buse va plus vite c'est une urgence !!!"

Le temps de faire la route au grand galop...c'est à dire trés vite.... elle vit la fumée au loin, donnant un nouveau coup de talon à son cheval, c'est échevelée qu'elle arriva aux abords du bois :

Oh là !!! je peux aider ou ? qui a été prévenu ? faut du monde ?

Un salut à Erbi, elle sauta de cheval toujours aussi échevelée, j'ai prévenu... enfin j'ai prévenu des amis ... ché pas si texto les trouvera tous mais j'espère qu'ils viendront fissa.....

par **Le Croupier** Mer 27 Fév - 18:29

Voyant une nouvelle femme apparaître sur un destrier, Grandson se gratte la barbe tournant des yeux rond.
Bah encore une donzelle.. et qui demande ou ca peut aider.. pensa-t-il..

heu.. bah.. c'est que j'ai envoyé des pigeons ou j'pouvais mais .. ch'ais pas ou qui sont atterri..et pis pt'tre bin que certain auront cuit avant qu'ils arrivent.. et pis.; du monde ca l'en faut.. pas ce que.. enfin.. la chai's pas ou donner du bonnet!!
le lac est p'etre encore accessible et pis y'a l'eau des puits...

Tout en disant cela il avait repris sa place dans la chaîne et vidait de nouveau les seaux d'eau qu' on lui tendait..

peut-être bin qu'il faudrait faire des équipes.. pour attaquer en plusieurs endroit pasque avec c'te vent tournant.. ma foi.; l'feu est sournois.; et s'en faudrait peu pour qu'on soit encerclé.!

mais si y' personne d'autre faudrait p'etre fuire avant qu'on puisse plus s'en rechapper..

par **erbigaël** Jeu 28 Fév - 0:33

Erbi savait qu'il avait raison. Il n'y a que la pluie qui pourrait sauver ce chateau. Elle répondait ce feu qu'elle ne pouvait pas controler. comment faire?

Vous avez raison. Il faut fuir!!

par **Le Croupier** Jeu 28 Fév - 23:18

Il poursuivait sans relache. Fallait-il déjà abandonner le domaine. Ne considererait-on pas qu'il avait failli.. et puis que dirait ses maîtres.

Partez si vous le voulez dame.. mais j'peux pas abandonner ! l'autre dame a dit que des renforts vont arriver!!

Coups d'yeux rapide a la jeune femme dont il esperait qu'elle avait dit vrai.

par **Shiska** Ven 29 Fév - 19:18

Un cheval à la robe noire déboula dans l’allée qui menait au château. Sur son échine trônait un homme encapuchonné, aux traits tirés, penché sur l’encolure de son destrier pour ne pas freiner sa course. Arrivé à hauteur des flammes le cavalier regarda autour de lui. Toute la forêt s’embrasait maintenant et de grandes flammes menaçantes venaient lécher les toits des bâtisses environnantes. Bien que le pigeon n’ait pas vraiment semblé connaitre son chemin, les mots que le connétable avait pu lire de son bureau étaient des plus éloquents. Pas plus de temps à perdre, il avait mit sa cape et s’en était retourné à son domaine afin de prévenir ses gens du drame que si tramait. Bientôt ils seraient enfin là pour prêter main forte…mais arriveront ils à temps.

Le cheval se cabra lorsqu’une branche embrasée craqua sous son poids en soulevant un nuage de fumée dans l’air. Un peu surpris, son cavalier dut s’employer pour rester en selle. Reprenant le contrôle du jeune étalon, l’encapuchonné donna de grands coups de bottes dans les flans du cheval pour le faire avancer jusqu'à la bâtisse.

Erbiii !!

Shiska sauta les deux pieds en avant de sa monture et accourut en direction de sa femme.

Ça va ?? Tu n’as rien ?? Oh c’est atroce…est ce que tout le monde a pu sortir ?? Intendant !! Qui s’occupe de cette maison en l’absence de ses propriétaires ?? Tout le monde a pu sortir ??

par bestbuff Ven 29 Fév - 19:27

Bess regardait le désastre...elle avait fait appeler Lourd ... et puis Gerfault aussi...enfin avec l'autre compère mais on les trouvait jamais quand il fallait ceux là ... la Greboche aussi... et pis ben c'est tout parce que là à brule pourpoint elle avait pas pensé à tant de monde que ça ... en fait...

Rapide regard du croupier vers elle, elle fit son plus beau sourire, celui qu'est sensé rassuré ...oui oui ça va arriver.... vite...

marmonnant un : enfin j'espère

Bon ... des barriques ...z'avez des barriques ? vide sinon on les videra... et des seaux ? ... ché pas moi ... heu... des casseroles ? et y a pas de personnel ici ? y sont ou tous ?

Un signe de la main à shiska ... elle regardiat le croupier se disant qu'elle avait pas été aussi clair elle...

par **Gontrand** Ven 29 Fév - 19:50

[Barriques, zavez dit barriques?]

Gontrand, menant un lourd chariot, faisait avancer tranquillement son équipage sur le chemin menant à Sornac. Une paire de boeufs bien solides, un chargement bâché, empli de tonneaux de vins (cherchez pas pourquoi, il vous dira jamais ce qu'il compte faire de celà).
Epaisse fumée se détachant à l'horizon, envahissant le ciel de teintes sombres.

Dame! C't'un sacré feu d'débroussaillage qu'y font, les châtelains, là bas.

Sifflotant tranquillement, observant d'un oeil amusé les dessins formés par la fumée dans le ciel hivernal, Gontrand poursuivait sa route, espérant bien n'encontrer personne en ces lieux, au vu de la tâche qu'il comptait accomplir. (cherchez pas jvous dit!).

Les grilles franchies, il dut se rendre à l'évidence.
Ou bien un quelconque valet avait fait une sacrée bourde et avait laissé le feu de débroussaillage prendre ses aises, ou bien le Comte et la Comtesse souhaitaient se débarasser de tout le bois environnant à moindre coût. Ha, et des écuries aussi. Ho, et également de la chappelle.

Réflexion intense.
Pas logique tout ça.
Et pourquoi ça s'agitait dans tous les sens.
Des cris. Des allers et retours en courant. Des seaux d'eau jetés désespérément dans le brasier.
Fichtre.

Pause.
Nouvelle réflexion.
Puis l'évidence.

Hé, mais bon Dieu d'Aristote! Ca brule par là! Ya l'bois qu'est en feu!

Haa, parfois, la comprenette est lente, mais on y arrive toujours, au final.
Pas beaucoup de choix s'offraient à l'intendant. Demi tour et fuite éhontée, au risque de se prendre une nouvelle soufflante maison par Enguerrand, ou alors offrir son aide aux présents.
Profond soupir, avant de descendre de la charrette, et de se diriger vers un petit attroupement non loin de là. Pas trop vite, hein, des fois que le feu s'éteigne tout seul avant que le compère n'arrive et prêt main plus ou moins forte.

Hum...Heu...Bjour m'sieur dame et tout ça. J'peux p't'etre vous aider? Jsuis l'Gontrand pour ceusse qui m'connaissent point. L'intendant d'l'Enguerrand, l'seigneur d'saint julien, là...

Bras ballant, il attendait. Pas son truc les initiatives. Toujours catastrophiques quand il en prenait une ou deux. Attendre et obéir aux ordres, ça, ça le bottait plus. Alors il attendait.
Et se préparait à obéir, du coup.

par **erbigaël** Ven 29 Fév - 20:08

Shiska!!!!

Erbi sauta dans les bras de son mari.

J'ai emmené des tonneaux pleins d'eau mais que faire face à ce grand feu? Tout le monde est à pied-d'oeuvre pour éteindre le feu et ce n'est pas avec ce qu'on approte que nous allons l'éteindre.

par **Le Croupier** Ven 29 Fév - 21:04

ah.. vl'a un nouveau seigneur se dit il.. et ou qu'sont ses gens.. peut-etre bien qu'y z'en n'ont pas non plus! voilà qu'ils etaient un poils plus nombreux, donc un poil de chaires susceptible de brûler dans ce bûcher géant. Seau a nouvea vide entre les mains attendant le suivant, il répond au seigneur, l'air un peu gêné tout en se grattant de nouveau la barbe.

-heu, l'entendant c'est moi vo't seigneurie ! y'a les hommes fort qui sont là mais l'domaine était avec peu de gens.; l'hiver .. vous savez et pis les maitre z'ont jugé qu'en leur absence y'avait point besoin tout s'monde.

Puis il prend un chiffon, dont l'état est indéfinissables pour s'essuyer un peu la sueur qui lui dégouline dans le cou, tout en répondant renvoyant un sourire niais a Bess. les barriques?? bah y'a celles là montrant ce qu'avait apporté Erbigaël ou sinon y 'a tout les fûts à la cave là bas ! en pointant du doigts la demeure dons les flammes commençaient a caresser la façade arrière.

.. p'ete bien qu'y en a' d' vide..

Quand on regardait avec le personnel qui restait en encore et le maigres renforts ils étaient une quinzaine d'hommes.. L'envie de Gransdson était de plus en plus grandissante de tout laisser brûler.. Du moins il mourrait d'envie que quelqu'un prenne les rênes et dises ce qu'il était possible de faire, parce que il faut bien le dire, lui Grandson c'était un homme à obéir aveuglement, taquiner la gueuse mais pour le reste.. cela dépassait bien souvent ses compétences.

heu vot'seigneurie? adressant un regard lourd de signification a Shiska. après tout, il était un des vassal. Il devait ben savoir lui.

par Ginger1 Sam 1 Mar - 0:02

C'est à cheval que Ginger arriva aux abords de Sornac, il compris qu'un drame avait lieu et avant de s'aventurer plus loin il repartit à Ventadour chercher de l'aide, de nombreux vagabonds, pêcheurs et fermiers pourront se joindre à lui afin de lutter contre ces flammes qu'il avait vu. Pourvu que cela ne soit pas trop tard.

par **Le Croupier** Sam 1 Mar - 14:12

Pendant que tous s'interrogeaient essayant de se mettre d'accord le feu avait profité pour redoubler de violence. Le bois semblait dorénavant définitivement condamné, il ne resterait d'ici quelques jours quelques troncs calcinés et des tas de cendres fumantes qui donneront un air lugubre à un domaine qui avait été si agréable avant le départ en voyage de ses propriétaires.

Pour le moment tout l'ensemble formaient de chatoyante couleurs jaune orangé et rouge. Il aurait put être fascinant même de regarder comme les flammes mordaient, rongeaient cet endroit.

Des décisions devaient se prendre. Le lac était toujours accessible par le flanc nord .. de l'autre coté de la rive par contre enfin coté bois.. tout brûlait. La maison commençait a prendre feu mais qu'une infime partie.. les épais murs de pierre la protégeant encore un peu. La cave était accessible par l'extérieur en passant sous l'escalier. C'était la que se faisait la livraison de tonneaux et de cochonnaille que le comte affectionnait tant. Quant a la chapelle, a mesure que le temps s'écoulait, le risque grandissaient qu'elle fut entièrement détruite, avec la pauvre âme qui c'était réfugié à l'intérieur. D'ailleurs avec avec le bruit du feu environnant était-il sûr que quelqu'un entende ses appels peut-être un murmure...

par Ginger1 Sam 1 Mar - 20:00

Ginger était de retour en charette avec quelques seaux trouvés en mairie, habitué des lieux ils savait où les prendre. Quelques bonnes âmes étaient avec lui afin de trouver une solution pour protéger la demeure, il semblait désormais impossible d'éteindre le bois, il fallait protéger le reste du domaine, en construisant une tranchée pour que le feu ne puisse continuer son extension. Pour la chapelle, les seaux seront d'une grande utilité. Le lac n'étant pas loin, une chaîne devrait se mettre en place. Il commencait à déballer les outils de la charette.

par **Gontrand** Sam 1 Mar - 22:19

[Dans la cour, puis vers la chapelle]

Dame. Voilà qui allait ennuyer passablement le Gontrand. Point de réponse à sa présentation, chacun s'activant dans son coin dans un désordre des plus complet.

Beuh...

Bras ballants, regard...hagard, il observait les allées et venues des sauveteurs du jour.
Une charrette était arrivée. Des seaux et des outils en guise de chargement.
Quelques paires de bras, visiblement gens du coins accourus pour le sauvetage.
Allez, hop, une pointe d'initiative, et voilà notre Gontrand qui s'emparre d'un seau et se met en place dans la chaine humaine s'organisant du lac vers la chapelle.
Au moins, il pourra être utile, fondu dans la masse.
Voilà qui ne devrait pas s'avérer trop dangereux.
Et qui sait, sauvant un lieu de prière, peut être allait il racheter, auprès du Très Haut ou de qui que ce soit de ce genre, quelques uns des ses si nombreux péchés.

par **Le Croupier** Lun 3 Mar - 21:58

Grandson vit en l'apparition de Ginger et les villageois comme les sauveurs.. Du matériel des pelles, des seaux.. voilà une bonne choses ! des tranchées a faire.. cela paraissait dans ces cordes. Il abandonna aussitôt Shiska qui semblait encore réfléchir et s'approcha de la charrette avec du matériel. Déjà Gontrand s'était servit tentant de se frayer un chemin vers la chapelle en faisant une chaine. Malgré son air particulier d'avoir toujours les pieds dans le même sabot, on ne pouvait pas qu'il avait la une mauvaise idée.. bien que Grandson se demandait bien ce qu'il y avait a sauver dans une chapelle . il ne se souvenait pas qu'il y avait une relique qui y fut conserver..

Mais si tout le monde faisait comme il l'entendait et vaquait dans un petit coin individuellemnt sur qu'on y laisserait tous des plumes.. Il prit alors une pelle et s'approcha de Ginger.

j'chuis a vos ordres.. si je peux faire queque'chose!!

Puis parlant d'une voix forte de façon a rameuter tout le monde.

vous'aut venez prendre vos ordres ! y'a pu l'temps d'gober les mouches!! et toi aussi l'drôle!! s'adressant a Gontrand qui semblait partir en premier.

par **Gontrand** Mar 4 Mar - 12:23

Nan mais, comment qu'il lui parlait, l'autre géant là. Bon, il avait bien de la chance d'être un géant, sans quoi le Gontrand l'aurait rappelé à l'ordre. De loin. Avant de prendre ses jambes à son cou.
...
Comme d'habitude, quoi.

Alors, faut prendre ses ordres. Formidable. Lui qui s'était fait une joie que son maitre ne soit plus à l'armée, fallait qu'il obéisse à nouveau.
Ronchonnant, il fit demi tour, son seau à la main, raclant des pieds.

Prend' ses ordres. Prend' ses ordres. Nan mais, se prend pour quoi lui, hé! Pis comme ça on va palabrer un peu hein. Laisser l'temps au feu d'gagner d'la place. Ha ben si on m'avait dit, js'rais resté dans ma charrette moi, peinard, tiens...

Mauvaise humeur? Non, point d'inquiétude. Simple propention toute gontrandesque à la râlerie et aux commentaires -à voix basse, bien évidemment-, qui faisait tout son..hum..charme?

par **Shiska** Mar 4 Mar - 12:57

Shiska regardait autour de lui perdu dans ses pensées. Le feu était partit du bois on ignore encore comment mais le fait est que les plus gros arbres avaient pris feu et que le vent dans les cimes n’avait fait qu’attisé la colère des flammes. Maintenant que le feu avait pris de la puissance, il allait être très difficile de l’arrêter. Le stopper ? Oui mais comment ? Le feu avait déjà atteint les murs des premières bâtisses et les flammes qui commençaient à prendre possession de l’arbre adjacent léchaient dangereusement la toiture. Il ne fallait surtout pas qu’une habitation prenne feu. Tant que seul les arbres son pris, on peu tenter de contenir le feu sur la végétation mais une fois les fondations atteintes, toute la bâtisse risquait de partir en fumée.

Abattre les arbres proches pour éviter que le feu se propage ? Déjà qu’on était peu nombreux…non ce n’est pas faisable…Il allait falloir se résigner à combattre au près…qu’est ce qui brule le plus ici ? Un regard aux alentours. La cave…si les tonneaux s’embrasent ça risque de faire un joli feu de joie…oh ! La chapelle ! Tout lui revenait en tête en un éclair…son mariage…le bonheur intense qu’il avait ressenti à ce moment là…

Vite ! Que des hommes aillent vider la cave avant que celle-ci ne prenne feu ! Laissez la forêt ! Occupez vous de protéger les habitations ! Quelqu’un sait où on peut trouver de l’eau à proximité ?

Toi là ! Montrant du doigt un homme qui marchait avec un sceau d’eau dans les mains en maugréant. Vient avec moi ! Il faut sortir la croix de la chapelle ! Aide-moi à enfoncer la porte ! Vous autre protégez le toit !

par **Gontrand** Mar 4 Mar - 13:10

Tiens, yen a un qui prend les choses en main.
On parle de vider la cave, ou les oreilles de Gontrand lui jouaient encore une fois des tours? Voilà une excellente tâche, parfaitement dans ses cordes. PArce que question vidage de cave en règle, le Gontrand était champion. Plusieurs fois décorré, les caves de Rochechouart de Ventadour se rappelant encore de ses passages dignes d'un Attila de la vinasse.

Large sourire fendant ce visage un instant plus tôt maugréant. S'imaginant déjà, dévoué, volontaire, sacrifiant son corps à cette si dure et si pénible tâche, les papilles gustatives en émoi, la langue passant rapidement sur ses lèvres desséchées par la chaleur.
Il savait qu'il avait bien fait de rester, tout compte fait.
Seau d'eau lâché à terre, prêt à faire demi tour vers la cave, saint graal de tout intendant qui se respectait, il fut stoppé net par une nouvelle injonction, claquant dans l'air.

Vient avec moi ! Il faut sortir la croix de la chapelle ! Aide-moi à enfoncer la porte ! Vous autre protégez le toit !

Ha mais non! Mais ça n'allait pas du tout ça. Plus du tout même.
Mais pourquoi. Pourquoi donc s'acharnaient ils ainsi sur lui?
Lui qui était prêt à se porter volontaire, le voilà désigné d'office. Et comme d'habitude, au mauvais endroit, tiens!
Gestes maladroits, regard implorant.

Heu, oui, mon seigneur, et tout ça. Mais, p't'être que j's'rais plus utile dans la cave, hein. Pis la croix, ça doit etre bien lourd. Et ça se r'construit une croix, mazette. Alors qu'une cave. Et celle du Comte, de surcroit. Et pis, imaginez donc qu'on arriv' pas à la vider, cte cave. Z'imaginez comm'l'comte s'ra furieux? hein?

Sourcil froncés de la part de Shiska. Point besoin de plus. Fin de l'argumentaire. Haussement d'épaules puis, d'une voix dépitée.

Bon bon, jvous suis, vot' seigneurie, jvous suis.

par **Shiska** Mar 4 Mar - 13:30

Shiska regarda l'homme commencer à se plaindre de sa désignation et lui lança un regard assassin. Ce n'était sûrement pas le moment de jouer la fine bouche avec lui. De tous les souvenirs joyeux qu'il gardait, son mariage était sans doute un des plus précieux et des plus importants pour lui. Le souvenir de cette petite chapelle dans laquelle il avait uni ses jours à la femme de sa vie lui revenait en mémoire. Pas question de la laisser brûler comme ça...

Allez dépêche toi et discute pas!! T'en auras d'autre des occasions de cuver ta vinasse! Y'en a d'autres qui vont s'en occuper! Et puis si tu sauve pas la maison d'Aristote il se vengera en te donnant la lèpre!

La lèpre...non mais je vous jure qu'est ce qu'il faut pas dire pour impressionner...Shiska savait pertinemment qu'Aristote était sûrement bien trop occupé ailleurs pour s'offusquer de se genre de bucher mais il ne voulait pas laisser cette chapelle brûler sans réagir. Au moins essayer de sauver quelques babioles...La flaque de boue formée par l'eau jetée sur la chapelle avait du mal à prendre de l'empleur. A peine un saut était vidé que les flammes venaient faire disparaitre l'eau qui s'écoulait sur le mur. Un légère fumée semblable à un brouillard s'élevait aux alentours de l'édifice. Arrivé près de la porte, il tenta de l'ouvrir sans grand résultat. La chaleur et l'humidité avait fait gonflé le bois qui bloquait complètement la porte. Shiska commença à frapper la porte à coup d'épaule pour essayer de la faire ceder...

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